Quand Umar ibn Abdul Azize est nommé calife, il commence à mener une vie très modeste, car il ne veut prendre que le strict minimum du Bait-ul-Maal, le Trésor public. Une simple monture, une petite maison de terre. Il demande à son épouse Faatimah, qui était fille de calife et également soeur de calife de restituer tous ses bijoux au Bait-ul-Maal, sinon il aura à se séparer d’elle. Faatimah, qui apprécie les principes de son époux Umar ibn Abdul Azize, accepte de rendre ses bijoux de bonne grâce. Le calife traite tout le monde de la même façon, avec justice : les riches, les pauvres, les musulmans et les non-musulmans.
Un soir, quelqu’un vient le voir pour lui parler des affaires de l’état. Une lampe est allumée. Une fois le travail terminé, la personne continue à converser, mais de choses personnelles. Umar ibn Abdul Azize éteint la lampe et en allume une autre. La raison ? Pour sa vie personnelle à lui, il ne veut pas utiliser la lampe de l’état, mais sa propre lampe. Quelle leçon pour tous les dirigeants à travers le monde qui n’hésitent pas à profiter de l’argent de la population.
Son sens de justice ne fait pas plaisir à ceux qui sont habitués à avoir des privilèges. On l’empoisonne et il meurt à 40 ans. Il a régné pendant 30 mois seulement, mais a transformé toute la société d’une façon incroyable.